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  • Photo du rédacteurT(h)erroirs

Troisième séjour dans les villages

Dernière mise à jour : 23 mai 2019

La semaine dernière nous sommes retournés sur le terrain pour 5 jours complets entre Pakham et Teuka afin d’approfondir nos enquêtes. Les villageois travaillent dur dans les rizières avant l’arrivée imminente de la saison humide, il faut donc trouver les bons créneaux pour les interroger ! La majorité des entretiens sont réalisés le soir, avec des petits groupes de villageois.


Au programme, 2 jours à Teuka et 3 jours a Pakham : enquêtes, visites de plantations, découverte de process et atelier thé blanc avec les villageois en préparation de notre atelier de la semaine suivante (à suivre dans notre prochain article !).



De nouvelles rencontres, des moments d’échanges et de partage, découverte de l'artisanat et une partie de pêche avec le chef du village de Pakham pour avoir notre déjeuner ! Au menu cette fois : du riz comme toujours, du coq, des algues, des champignons, des fougères, des œufs a la vapeur et ... des abeilles ! Revenues dans un wok avec de l’huile et du sel, c'est assez bon une fois les premières appréhensions passées !



En cette fin de saison sèche, à travers les treks pour rejoindre les plantations, nous avons découvert les paysages qui changent : un ciel moins chargé, une végétation déjà plus verte et les rizières qui commencent à être inondées. Des sous-bois de cardamome aux plaines rizicoles, ces paysages sont frappants de beauté.



Petite anecdote : en partant le lundi matin, notre traducteur, d'origine Khamhu, à réalisé au bout d’une heure de route qu’il avait oublié son sac à dos. Il était complètement paniqué... non pas a l’idée d’avoir oublié son ordinateur, son chargeur et ses effets de toilette, mais à celle de ne pas avoir ses pierres magiques ! Ce sont des pierres qu’il garde toujours avec lui dans une petite boîte, qui valent très cher et qui sont censées le protéger des mauvais esprits et des armes à feu.

Autre moment qui illustre le décalage de culture : notre traducteur nous a demandé «quelles cultures nous avions chez nous, dans notre village». Difficile de s'imaginer pour un Laotien qu'en France plus de 80% de la population est urbaine et que nous nous fournissons en grande majorité dans des supermarchés. La France compte seulement 2,6% d’agriculteurs quant ces chiffres atteignent plus de 70% au Laos. Ces échanges nous font réaliser l'inquiétante déconnexion de notre génération avec le monde agricole.

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