Préparation du cinquième et dernier séjour dans les villages
- T(h)erroirs
- 23 août 2019
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Après plusieurs visites de Pakham où nous nous sommes focalisés sur le thé, les ressources présentes, leur état et leurs utilisations, nous partons une dernière semaine sur le terrain. Nous adopterons un angle de vue plus large. Le diagnostic sur le thé étant établi, il s'agit maintenant de préciser les connaissances sur les autres activités. Nous pourrons ainsi imaginer comment le thé pourrait venir diversifier l’activité des villageois, s'insérer dans le paysage et dans le calendrier de chaque foyer.

Nous nous intéresserons à la concurrence avec la production de riz, la culture principale dit vivrière, essentielle pour la vie des villages. Le riz se cultive à la fois dans les terrasses inondées (paddy rice) et dans les "hautes terres" d'abattis brûlis (slash and burn rice). Nous étudierons aussi les cultures de rente, des productions à but commerciales qui amènent un revenu monétaire aux familles. Le thé, qui remplirait le même rôle, rentre en concurrence dans le calendrier de travail avec la production du tabac et de la canne à sucre, des productions principalement sous contrats chinois. L'utilisation des terres et la pression foncière sont aussi un volet important de la dynamique de chaque village, essentielle à la compréhension des paysages et des pratiques agricoles.
Comprendre l'état et la dynamique des villages, les paysages, les cultures pratiquées et l'organisation des foyers nous permettra d'analyser l'opportunité des plantations de thé de forêt comme moyen d'augmentation et de diversification des revenus.
Une étude complexe mais passionnante !
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