Préparation de thé blanc

Lors de notre troisième séjour sur le terrain, nous avons produit avec les villageois du thé blanc. En effet, dans notre étude, il est primordial d'évaluer la qualité des différents échantillons de thé de forêt et de plantation récoltés afin de pouvoir les situer dans le marché international. Pour cela, une consultante en thé habitant au Laos, Anna-Maria Phayouphorn, nous accompagnera sur le terrain la semaine suivante afin de déguster avec nous tous les échantillons et de voir les plantations. C'est selon ses conseils qu'on nous avons rélalisé ce thé.

Pourquoi du thé blanc ? Les process étant variables d’une famille à un autre, nous ne pouvons pas seulement nous baser sur des thés finis pour comparer objectivement la qualité des théiers. Pour mettre sur un pied d’égalité tous ces thés, il faut donc réaliser un process nécessitant la plus faible transformation possible, qui minimise ainsi les possibilités de disparités entre les échantillons … il s'agit du process du thé blanc ! Ce thé est aussi très prisé et les villageois pourraient y trouver un marché intéressant.

Comment donc préparer du thé blanc ? Il suffit pour cela de récolter des feuilles fraîches, mais seulement le bourgeon plus une feuille pour avoir la meilleure qualité possible : « la crème de la crème » des arômes. Une fois au village, on dispose ces feuilles sur des grandes claies en bambou en séparant et espaçant bien les feuilles. Ces claies doivent ensuite être placées en hauteur, à l’abri du soleil, de la poussière et de la fumée, avec suffisamment d’espace pour bien laisser passer l’air. Au bout de trois jours de séchage, on récupère les feuilles séchées : le thé blanc est prêt à être dégusté !

Voici donc quelques photos pour illustrer notre atelier thé blanc avec les villageois qui étaient très appliqués !