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Oudom Xay, une région clé du Laos

  • Photo du rédacteur: T(h)erroirs
    T(h)erroirs
  • 17 sept. 2018
  • 1 min de lecture

Dernière mise à jour : 10 avr. 2019


Le Laos appartient au berceau du thé. On y trouve encore des théiers sauvages plusieurs fois centenaires, sur lesquels des paysans grimpent pour récolter les jeunes feuilles qui donneront un thé d’une qualité rare.



Oudomxay peut également s'écrire Oudom Sai


Le Laos, un pays d'une grande richesse de ressources à préserver


Ce terroir si particulier et l’agriculture paysanne qui en dépend est menacé. Des plantations sont abandonnées ou remplacées par des plantations standardisées de thé, de banane ou d’hévéa, souvent possédées par des investisseurs chinois. L’agriculture d’abattis-brûlis, très répandue au Laos, est aussi une menace : pour y cultiver les terres, les agriculteurs brûlent ces arbres centenaires, sciemment ou non.


Quelle est l’état de cette ressource dormante ? Le développement et la valorisation de cette production permettrait la préservation de ce matériel végétal ancien et de l’artisanat traditionnel qui y est lié. Mais faut-il encore que cette filière puisse constituer une opportunité d’augmentation et de stabilisation du revenu agricole des paysans.



Oudomxay


La province d’Oudomxay est frontalière avec la Chine et, contrairement à la province de Phongsaly plus au Nord, l’influence des investisseurs chinois n’est pas encore présente et la filière thé n’est pas encore développé. Le CCL (Comité de Coopération avec le Laos) y a déjà identifié des théiers sauvages qui ne sont plus exploités.

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