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Vientiane, capitale du Laos

Dernière mise à jour : 6 mars 2020


Mi février, Louise et Adrien sont arrivés au Laos, par le pont de l'amitié qui relie la ville de Nong Khai en Thaïlande à la ville de Vientiane - capitale du Laos.


Bordée par le Mékong, Vientiane est une capitale où il fait bon vivre. Sous l'ombre des bougainvilliers ou des frangipaniers, il est agréable de se promener dans cette ville entre les temples bouddhistes qui ont pour la plupart été détruits pendant les invasions birmanes ou siamoises et restaurés durant le siècle dernier. Le Laos, est un pays essentiellement bouddhiste, ou 67% de la population est convertie à cette religion. De plus, le centre de la ville est marqué par l'architecture coloniale française, de nombreux bâtiments ministériels, ou ambassades siègent aujourd'hui encore dans ces vestiges d'une époque révolue.



Vientiane reste aussi une ville paradoxale. Marquée par le renouveau économique que connaît le pays depuis déjà une dizaine d'année - impulsé par les investissements chinois - les nouveaux quartiers et les nouvelles constructions aspirent à la modernité et font face à des quartiers plus anciens qui rappellent que le Laos fait encore parti des pays les moins avancés (PMA). Ici, les nouveaux 4x4 ultra modernes partagent les trottoirs avec des petits marchands ambulants aux enseignes pittoresques et les nouveaux centres commerciaux climatisés, font face au rustique Talat Sao (marché du matin en lao).

Vientiane est aussi une capitale gastronomique. Ici, on y trouve des restaurants qui servent des cuisines provenant du monde entier. On peut même s'asseoir en terrasses dans des cafés à la française pour déguster des croissants et du café. La culture du café a été introduite durant le protectorat français dans le sud du pays. Aujourd'hui, le café des bolovens fait l'objet d'une indication géographique, deuxième du pays après le riz petit poussin ou Khao Kai Noi en lao.

Le Pha That Luang est le monument le plus sacré du Laos. Il hébergerait le sternum du Bouddha. Cet édifice tel qu'on peut le voir a été érigé par le roi Setthathirat au XVIème siècle. Celui-ci voulu construire un sanctuaire digne des plus grands pour sa nouvelle capitale. Aujourd'hui, on y croise encore des moines en robes safrans qui viennent prier devant ce stupa à l'histoire si riche.


Malgré la modernité, Vientiane reste une ville aux allures de village. Ici, il n'est pas rare de croiser un ou une lao, portant sur sa bicyclette ou sa moto un amas de légumes ou de fruits. Aussi, à Vientiane tout le monde est souriant et on ne ressent pas le stress des grandes capitales. La sieste est quelque chose qu'on ne néglige pas. Il ne faut pas être surpris si les pompistes vous attendent dans leur hamac aux heures les plus chaudes de la journée. Enfin, les soirées peuvent être animées par des karaokés très appréciés. Cela peut être d'ailleurs étrange de voir à quel point, les laos si timides sur certains aspects, se lâchent dans cette activité, sans se soucier du moins du monde de la justesse de leur voix.





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